Le lit de camp du maréchal Rommel
Dimanche, donc, nous nous sommes installées dans la petite maison au bord de la piscine. Une grande salle de bains (avec une douche), une entrée, une petite marche et c'était plutôt bas de plafond, des radiateurs électriques d'appoint, et dans la salle principale, un lit canapé assez large côté fenêtre, une table carrée escamotable au milieu, et contre l'autre mur, un lit pliant, bien arrangé... mais, mais mais...
Le matelas était tout humide, de même que la planche en bois. Donc, changement de lit, on retire le matelas, la literie, la planche en bois et le lit de fer - il paraît que c'était le lit de camp du maréchal Rommel. La dame du lieu (la proprio) était fille de militaire. Je n'ai pas lu la notice historique, mais son père semblait avoir récupéré le lit, je ne sais où, je ne sais quand (d'après ce que j'ai lu sur wikipedia, Rommel avait été gravement blessé en Normandie et évacué sur un hôpital - puis obligé de se suicider, à la fin de la guerre).
Le lit de Rommel, réel ou supposé est donc resté en punition dans une partie du jardin où je ne suis guère allée, il paraît qu'il y avait pourtant une pièce d'eau avec des poissons. En fait, je n'ai guère eu le temps d'explorer le jardin étant donné que le dimanche, il a fallu s'installer...
Que le lundi matin, nous avons fait des courses pour 1/2 semaine au moins,
Que le lundi après-midi, nous avons fait une première balade le long des plages (rochers et galets avaient, paraît-il, été bouleversés par les tempêtes), et du port de Carqueiranne, une petite station balnéaire qui n'a rien d'extraordinaire, à vrai dire. Il y a plus laid, assurément, aussi.
Et j'ai photographié une jolie lectrice, assise sur un rocher.