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Variations de regard
5 avril 2016

A propos des Antonello...

Un ami facebookien (ce n'est pas un ami à proprement parler, mais c'est quelqu'un que j'ai connu dans la "vraie vie" et que je tiens en grande estime - soyons positive!  Et c'est vrai en plus) publie, parmi quelques photos de Venise, un tableau que tout le monde (peut-être pas tout le monde, mais pour qui aime la peinture, oui) connaît, la Vierge de l'Annonciation qu'à première vue, j'aurais attribuée à Antonello de Messine.

Antonello de Salina Venise

Mais ce n'est pas de cette Vierge-là qu'il s'agit, c'est de celle de son neveu et disciple - dont j'ignorais l'existence, Antonelleno de Saliba, et le tableau se trouve à Venise.

Antonello de Messine est plus connu (enfin, selon moi puisque je ne connaissais pas Saliba), et sa Vierge de l'Annonciation se trouve à Palerme, en Sicile. Il faut dire aussi qu'Antonello de Messine a donné naissance à un personnage de feuilleton, un feuilleton que je regardais dans mon adolescence et que j'adorais.

Je devrais même écrire "que nous adorions" car, en général, nous regardions ces feuilletons en famille, tout comme nous avions écouté des feuilletons radiophoniques comme "La chambre jaune" ou "La ville morte" (de Maurice Tilllieux).

Ce feuilleton s'intitulait "Le secret de la coupe de cuivre".

J'en ai oublié beaucoup, si ce n'est que le peintre italien partait pour un voyage dans les Flandres, pour découvrir le secret de la peinture à l'huile. Il y avait de sombres machinations et une histoire d'amour, bien sûr, et un comédien - dont je me demande s'il ne  jouait pas le rôle d'un des Médicis - et qu'on voyait également dans un autre feuilleton de l'époque, l'Odyssée, avec Irène Papas. (Là, il tenait le rôle d'un "mauvais", un des prétendants de Pénélope, la prétendue veuve d'Ulysse) - mais qu'est-ce que j'ai aimé ce feuilleton !

C'était la grande époque des feuilletons historiques ou romanesques, "La dame en blanc" (d'après William Wilkie Collins), "Quentin Durward", "L'Odyssée", ou de feuilletons pour la jeunesse "Nanou" (l'histoire d'une jeune nageuse), "Le jeune Fabre" (que je n'ai pourtant pas vu), "La demoiselle d'Avignon", vivant témoignage des années 70), et d'autres dont j'ai malheureusement oublié le titre. Il y a eu aussi "Le 16 à Kerbriant", qui se passait pendant la guerre. Cela passait souvent à l'ORTF - Et j'oublie "Adieu mes quinze ans", d'après le roman éponyme.

Antonello_da_Messina_-_Virgin_Annunciate_-_Galleria_Regionale_della_Sicilia,_Palermo

Galleria Regionale della Sicilia - Palais Abatellis

La même Vierge est exposée à la Alta Pinacotheka de Munich, mais je n'ai pas trouvé de nom de peintre...  Pourtant, tout semble indiquer que ce soit aussi d'Antonello de M. Le portrait est légèrement différent, il y a moins de mystère dans le visage dans le geste de la main, mais il y a par contre le détail de la bouche entrouverte...

Détail que je n'aime pas dans les photos, mais ici, cela se comprend.

Du moins cela peut se comprendre ou s'interpréter.

Vierge de l'Annonciation de Munich

La Vierge de l'Annonciation, vers 1476-1477, huile sur panneau de tilleul, 42,5 × 32,8 cm

Munich.

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Quartz Rose ou pas, je suis toujours Pivoine... Me revoici, avec, pour fil conducteur, des souvenirs de Bruxelles, des balades en d'autres lieux. Donc, musardons ensemble, un peu au hasard, nous verrons bien où nos pas nous mènent

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