Un jour comme un autre...

Jeudi 19 mai est un bon jour pour cet exercice.

En fait, il commence bizarrement, ce 19 mai. Je me lève pour augmenter un peu le thermostat du radiateur et comme la circulation d'eau fait des bruits bizarres, je vais chercher la clé pour purger le radiateur, mais tout va bien, il n'y a pas d'air.

Je replace coupelle et clés dans un rayon de l'armoire la plus proche et là, j'avise des papiers et je me dis que je vais un peu regarder de quoi il retourne, il y a sûrement beaucoup à jeter. En effet, il y a de vieux papiers bancaires, des lettres de réclamation, du papier à en-tête de la CGER - ASLK, quand il y avait encore une agence rue de la Croix de Fer, ce qui me fait mesurer le temps parcouru... C'était une autre époque !  Quelque chose qui va avec les carnets de caisse d'épargne, les tickets roses de train, n'est-ce pas Walrus? Bref, l'antépénultième du vingt-et-unième siècle...

Et au milieu de tout ça, un vieil agenda dont j'ai gardé certaines pages, qui vont valser à la poubelle et... Une enveloppe manuscrite que j'ai envoyée à mes parents, en mai 1975, postée à Arles, avec deux cartes postales - très jolies, un cloître à Saint-Rémy de Provence, et une vue un peu originale du Pont du Gard (sous un ciel gris perle - pas bleu éclatant). Mon texte est plutôt laconique, je dis qu'il pleut, qu'il fait froid, que j'ai la crève et que sinon, c'est chouette...

Je reviendrai peut-être plus tard là-dessus.

Après avoir jeté tout ça, je chipote, je lis l'historique quotidien d'une de mes contacts fcbk - qui a fondé un petit groupe qu'on appelle "La Classe"... Mon frère a passé un examen et ne va pas bien - il se plaint tout le temps - il a mal, bien sûr... Mais inutile de lui dire quoi que ce soit.

Résultat, la question que je lui ai posée reste en rade. Et le projet pour l'anniversaire de mon père aussi (il va avoir 91 ans dans un mois).

A midi, je me cuis une banane plantain et je rate mon coup, ce n'est vraiment pas bon, avec 1/2 paquet de jambon périmé (avec le mot "fumée" dans les ingrédients, si quelqu'un a vu le "Questions à la une" de mercredi, à la télé, sur les barbecues et la fumée qu'on met dans les aliments, il comprendra).

Le temps est passable... Je ne sais pas trop comment m'habiller, pour le moment, je garde encore vêtements d'hiver et de demi-saison, mais je crois que je peux remiser les vêtements d'été dans les armoires !

La Rose arrive après midi, et me propose d'aller à Forest - je voulais passer à un Aldi, j'avais vu une trousse de toilette qui me plaisait, et puis, il y a une solderie de vêtements à côté. Naturellement, je ne trouve rien, sauf un petit chemisier rouge à pois blancs, mais je ne suis pas convaincue. Donc, je le remets en place.

Je prends la trousse de toilette qui me plaît le plus (la dernière fois que je suis partie, impossible de mettre la main sur ma trousse habituelle), et rentrée à la maison, je me rends compte qu'elle est mal cousue, qu'une poche est inaccessible, et que finalement, on ne sait pas mettre grand-chose dedans. Donc, retour à l'expéditeur - mais à l'Aldi voisin, où il y a plus de monde que de marchandises.

(..)

Finalement, la Rose et moi avons encore 1/2 heure pour aller boire un café (et hum, manger une glace, deux boules, cerises Amarena et sorbet citron - ce qui me rappelle immanquablement le skiwasse véronais de mon adolescence), au Ront-Point du Meir, puis, nous filons à l'Ecole des Arts.

Je termine - je peaufine et corrige mon fanzine, arrive tant bien que mal à prendre -enfin- l'imprimante, mais je n'arriverai pas à imprimer le tout ce soir-là. J'en pleurerais !  Il faut dire qu'on a un spécimen dans notre groupe - le spécimen inhérent à tout groupe de femmes qui fréquentent un atelier... Qui depuis la porte franchie jusqu'à son départ, parle non stop, et fort, répond au Gsm, bref, accapare les machines, le sol de l'atelier (la cour même, presque, mais la directrice a mis le holà!) et le prof, naturellement. Une dame qui a mille idées par semaine, c'est le pied  pour l'atelier, mais pour moi, c'est bien fatigant.

Qu'elle ait ses idées, d'accord, mais en silence s'il vous plaît.

Et je rentre à la maison retrouver mon chat - toujours contente, puisqu'elle mène une vie de chat, entre sa gamelle, ses coussins, mon lit, et le reste... Et mon étudiant en bloque...

Une journée comme une autre, donc, mais ce vendredi-ci sera peut-être plus amusant.

Et demain, nous avons de nouveau cours de 10 à 14 heures pour terminer nos projets.

Comments

[Pivoine]

Dalva, bonjour, toujours ravie de te lire, non, les collages ci-contre, je les ai faits à la maison, avec un programme moins développé qu'au cours. En principe, je ne publie pas mes travaux de l'Ecole des arts avant la fin de l'année o:)))

[Dalva123]

Eh bien j'aime beaucoup les jours comme les autres. En fait, aucun jour n'est comme les autres et ton billet le montre. Merci pour cette tranche de vie.

En postant mon commentaire, je vois des collages numériques à droite. Je suppose que c'est ce que tu fais dans ton atelier. C'est très beau.

[adrienne]

c'est la consigne des 100 mots? LOL

[celestine T]

Pivoine, j'ai vu ton message pour moi chez Walrus.

je ne sais pas que te dire pour ton écran qui plante. J'en suis bien désolée...

Est-ce que c'est récent ? Ça vient peut-être du diaporama que j'ai publié le 17 mai ?

Changer d'ordi ?

Me lire sur tablette ?

En tous cas je te remercie c'est gentil d'essayer au moins...

Bises célestes

¸¸.•*¨*• ☆

[Walrus]

Les tickets de train avaient la couleur de la vie en ce temps-là. Aujourd'hui, ce n'est plus possible, on devrait utiliser de l'encre blanche sur ce fond noir :-)