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Variations de regard
14 juin 2016

De tout et de rien (1)

Vendredi, j'ai pris mon courage à deux mains... Façon de parler !

J'ai vu que le livre que j'attendais avec impatience (Freddie Friday, traduction de "Some love notes for Freddie") était en vente dans une des librairies de la capitale - je désire aussi m'acheter un autre livre, mais pour celui-là, j'irai chez TU Li TU, une petite librairie sympa rue de Flandre (il est possible que je rachète aussi "Une chambre à soi" de Woolf, avec la nouvelle traduction de Marie Darieussecq dont on dit tant de bien - elle a l'aval des féministes militantes, (lol)

Ma parole, à les lire sur les réseaux sociaux, il a fallu ça pour qu'elles redécouvrent Virginia Woolf, pfff.........

Je suis donc partie m'acheter mon livre, ce n'est pas ma librairie préférée (beaucoup de coins et de recoins, beaucoup de monde, je ne m'y retrouve pas trop), un salon de thé au milieu de tout ça, du bruit... mais bon, je suis partie assez vite avec mon trophée.

Après ça, je pensais m'installer au salon de thé de Marks & Spencer, bon pour le moral mais mauvais pour la ligne et le portefeuille, mais il était fermé, alors, comme le temps était potable, je suis allée manger un sandwich crème de fromage et oignons, acheté à l'étage food, au parc d'Egmont, un adorable petit parc que j'aime beaucoup. Malgré l'Hilton... (Enfin "The Hotel" aujourd'hui) qui doit faire 20 étages à peu près. En commençant mon livre.

Je comptais ensuite prendre un café, que finalement, je suis allée prendre au musée des Beaux-Arts, la cafeteria était rouverte, je me suis installée à la petite terrasse, dans le jardin aux sculptures, et j'ai continué à lire.

Après ça, je me suis dirigée à mon aise vers le métro de la gare Centrale. En haut du Mont des Arts, à l'endroit où se trouve le mobile de Calder, il y avait un assemblage de "food trucks", quelques chaises longues, bref, les prémisses d'un apéro urbain.

Je suis rentrée chez moi en métro (Une station avant ma destination, la rame est restée à l'arrêt, l'autre sens était bloqué - sauf que les métros roulaient jusqu'à la station Beekkant, apparemment. Ca arrive de temps en temps, depuis le 22 mars...)

J'ai continué à lire mon livre que j'ai terminé (il y a pas mal de coquilles quand même dedans), je réserve mon avis pour plus tard. Pour le moment, j'aime moins que Londres par hasard, mon préféré, parce que je le trouve un peu fouillis, sauf qu'il y est question de Welwyn Gardens City, la deuxième cité Jardin de Ebenezer Howard et que Eva Rice trouve toujours le moyen de placer ses intrigues dans 1) le contexte musical de l'époque et 2) architectural, voire, urbanistique...

Dans son premier livre, ce sont les châteaux des vieilles familles anglaises que leurs descendants ne peuvent plus entretenir... Voilà pourquoi Milton Magna Hall brûle à la fin, de fond en comble...

Dans son deuxième livre, ce sont les demeures et les monuments victoriens de Londres qui tombent ou sont tombés (l'arche de la gare de Euston) sous la pioche des démolisseurs au début des golden sixties...

Et ici, cela m'a remis en mémoire ma passion des cités - jardins et les livres que j'avais lus sur Ebenezer Howard, Louis Van der Swaelmen, en son temps, et quelques cités jardins belges de l'Entre-deux-Guerres. Habitat devenu d'un prix prohibitif aujourd'hui, sauf quand il s'agit de logement social (mais dans ce cas, c'est tout aussi difficile d'y habiter, puisqu'il faut en faire la demande et il y a des années d'attente - et souvent des habitations inoccupées parce que en mauvais état).

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Variations de regard

Quartz Rose ou pas, je suis toujours Pivoine... Me revoici, avec, pour fil conducteur, des souvenirs de Bruxelles, des balades en d'autres lieux. Donc, musardons ensemble, un peu au hasard, nous verrons bien où nos pas nous mènent

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