Fatigue
Cela fait des lunes qu'une amie et moi, nous devrions partir quelques jours pour nous reposer.
Mais où ?
A Hurtebise ? A Orval?
Avec un bon Flair l'Hebdo?
Oui mais voilà, la semaine passée, ça n'allait pas.
J'ai finalement proposé la semaine du 22 au 26.
C'est difficile à organiser, surtout avec le congé de l'Ascension qui tombe là au milieu.
Aujourd'hui, c'est la fête des mères et je suis seule.
Comme à noël (le 24).
J'ai mal à la tête et aux articulations. Chevilles, genoux, poignets, épaules, omoplates, doigts, il est difficile de s'enduire de voltaren 2% ou d'huiles essentielles dans le dos. Il est plus facile de se plaindre. Pendant que mon plat réchauffe au four.
Vlan, je reçois tout ça sur la tête et ça perturbe mon après-midi. Je suis au beau milieu d'un essai de texte (mais avec une moitié de tête qui sonne comme une cloche, comment faire?)
Alors, le plus facile, c'est de plonger dans le passé, en espérant qu'il ne va pas venir vous débusquer dans vos cauchemars, dans ce passé où vous étiez jeune, moins seule, où vous ne vous sentiez pas obligée de faire des choses parce que tout le monde fait des choses - ce qui fait que vous êtes épuisée de la tête aux pieds et douloureuse des pieds à la tête. Enfin, même ça, je n'en ai pas envie.
Enfin, dans la semaine, on vous infiltrera et peut-être qu'en refaisant une cure d'infiltrations, cela ira de nouveau un peu mieux. En attendant, il faudrait même avoir le COURAGE de prendre un bain avec trois aspirines effervescentes.
Voilàaaa.
Alors, c'est encore plus difficile d'écrire...