Des brèves
Je n'ai pas grand-chose à raconter...
Il a beaucoup plu (et il y a eu un peu de neige à Bruxelles, mais qui a vite fondu), j'étais assise dans mon divan en pensant à mes murs. Cela s'est terminé par un début d'inondation, mercredi soir, dans une des chambres. J'étais désespérée, j'ai dû étancher l'eau, mettre des bols, vider et nettoyer les boîtes anti-humidité partout, et sortir un ventilateur pour sécher la pièce de temps en temps. J'ai écouté la pluie tomber, tomber, tomber sans arrêt, battre mes fenêtres... J'ai tâté mes murs, et j'ai prié, prié-é, non pas pour qu'Aline revienne, mais pour qu'il cesse de pleuvoir...
(On ne sait jamais),
On attend de nouveau de la neige pour demain.
avant :
Demain, excursion avec l'Ecole des Arts, à Gand, au SMAK, le musée d'art moderne, puis à Bruges, un peu plus loin, là, je ne parviens pas à retenir le nom de l'artiste, mais je dois dire que pour Bruges, je suis tentée de faire l'Ecole buissonnière pour prendre quelques photos d'hiver de Bruges dite "la Morte", par Rodenbach. Il faut que je prépare mon sac ce soir, que je prépare mes sandwiches (bien qu'à Gand, la Rose et moi avons repéré un petit supermarché bio où l'on peut prendre de la soupe avec nos sandwiches).
***
Sinon, j'ai lu deux livres de Jeanne Galzy, que je dois relire, "Jeunes filles en serre chaude", qui se passe dans l'ancienne école de Sèvres, à Versailles, en section littéraire, l'histoire de l'héroïne, Isabelle, de ses amies, dont une Suzanne, de leurs amis Franck, Marien, d'une propriété qui fait penser au Grand Meaulnes et d'une louche répétitrice d'anglais... Trop parfaite pour être honnête...
Et "Les Allongés" qui lui a valu le prix Fémina de 1923, sur sa convalescence qu'elle a passée à Berck, dans le Nord, dans une Villa. Où venaient se soigner les malades atteints du mal de Pott (la tuberculose des os). Je déconseille de lire formellement ce livre le soir avant de dormir ou le matin avant de se lever, en décembre, c'est carrément démoralisant. Bien que Jeanne Galzy, qui fut atteinte du mal de Pott, a guéri et est morte très âgée. Mais tout le monde n'a pas eu sa chance (dont ma grand-mère, qui est morte deux ans après la Seconde guerre mondiale et n'est évidemment pas allée en sanatorium).
Néamoins, un grand écrivain méconnu, auteure de biographies (Catherine de Médicis, sainte Thérèse d'Avila, Agrippa d'Aubigné, Marguerite de Navarre), d'origine protestante, de Montpellier, et dont on fête cette année le cinquantenaire. De son décès. C'est pourquoi Gallimard a réédité plusieurs de ses livres. Elle a écrit un grand nombre de romans, de la poésie, des pièces de théâtre (dont des pièces radiophoniques), et j'ai déjà parlé de la tétralogie à laquelle elle s'était attaquée, à la fin de sa vie, "La surprise de vivre".