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Variations de regard
22 juillet 2018

Amoureux de la littérature classique...

Reprenons le cours...

J'avais écrit un jour que j'avais découvert un groupe - qui me paraissait être d'un haut niveau - sur la littérature (française, mais pas seulement) classique. Je n'osais pas demander d'y entrer. Finalement, je l'ai fait, et j'y ai trouvé beaucoup de satisfaction.

J'ai commencé doucement, en lisant d'abord les articles. Au début, les administratrices du groupe proposaient des thèmes. Il y a eu la guerre, les fleurs, la mer... Puis, beaucoup de membres ont trouvé que c'était trop limitatif. J'aimais assez bien ce concept de thématique, car cela me permettait d'explorer des thèmes qui - soit me passionnent, soit me sont étrangers - comme la guerre. 40-45 m'étant plus proche, forcément, que 14-18.

Ce que j'ai lu comme romans sur la guerre 14-18 (dont le centenaire s'achève tout doucement), ne se retrouverait pas forcément sous le label "littérature classique". D'un autre côté, j'ai lu des choses particulières et intéressantes à partager, hors sentiers battus, (comme les souvenirs d'Alice Toklas - dans son livre de cuisine publié aux Editions de Minuit et absolument passionnant).

Quelques personnes m'ont invitée à faire partie de leurs amis. Hum. En face de personnes qui ont "fait" la Sorbonne, je me sens toute, toute, toute petite... Vraiment très petite (malgré mon mètre 76 o;)

J'ai même découvert une romancière, qui a pris le parti de s'auto-éditer et de vendre sa production sur amazon - livre papier et e-livres. J'en reparlerai peut-être à l'occasion.

Récemment, une des trois administratrices- fondatrices m'a demandé de rejoindre leur équipe. Hum. L'une est "débordée", car elle traduit une biographie qu'elle a écrite sur Jugurtha en italien (je suis allée me renseigner sur Jugurtha - car dans mon cahier d'histoire sur Rome, en 5ème latine, on lui consacre une ligne. C'est tout). D'autres aussi.

J'avoue que j'étais plutôt complexée. Je me rends compte que des livres que j'ai pourtant lus attentivement en humanités - comme la Princesse de Clèves (et que j'ai aimés - et dont j'ai âprement discuté avec ma mère, qui était ma principale interlocutrice dans ces années-là) - (mes amies se fichaient de la princesse de Clèves comme d'une guigne). Bref, que j'ai beaucoup oublié de ces livres. Je ne savais même plus si la princesse de Clèves se passait durant le règne de Henri II - ou sous celui de François II (éphémère) et de Marie Stuart. Il est pourtant bien question de la Dauphine. Et d'ailleurs de la mort (stupide) de Henri II.

Donc, j'ai relu la princesse de Clèves.

Récemment, on vient de parler de Paludes. Je ne me souviens absolument de rien. Par contre, je me souviens bien des Faux Monnayeurs (bien que j'aie sûrement oublié beaucoup aussi, pour ne retenir que quelques faits dominants). Mais si on parle volontiers de Marcel Proust, Gide n'a pas trop bonne presse. Me semble-t-il.

Bon, je dois donc me "remettre" à la littérature française, mais tout ce qu'il y a de nouveau en librairie m'échappe - en partie. Je n'ai pas les moyens d'acheter ce qui sort chaque automne (et dans l'ensemble de la production, il y  a sûrement de bonnes choses), et j'oublie souvent (toujours), de regarder la Grande Librairie.

Eh bien, vous savez quoi ? Ca demande un boulot fou... Examiner les candidatures... Visiter les profils... Valider les publications, les lire, les commenter, faire des liens, éventuellement, pour de futurs articles. Tout ça est possible via le smartphone (mais à la fin, j'ai une tête commle un juke-box). Mais pour écrire un article, il me faut mon ordinateur.

Je viens deonc de "commettre" un article sur la comtesse Marie d'Agoult... Avec quelques extraits de ses "Mémoires, souvenirs et journaux" que j'ai tant aimés. Surtout pour toute la période qui concerne son entrée dans le monde et son mariage, contemporains de la Restauration, puis de la monarchie bourgeoise sous Louis Philippe... Et ainsi de suite.

peinture de J. Danhauster, Victor Hugo, Paganini, Rossini, A. Dumas, George Sand et Marie d'Agoult.

peinture de J. Danhauster, Victor Hugo, Paganini, Rossini, A. Dumas,George Sand et

Marie d'Agoult (près du piano, à l'avant-plan).

Sur le piano, le buste de Beethoven.

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Commentaires
A
tiens! je pensais que j'avais mis un comm ici, après celui d'Anémone...<br /> <br /> pas grave :-)
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B
Facebook ? Euh, quasiment pas.... il faut chercher Marie d'Agoult, ou variation de regard, ou quartzrose ?
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Q
Bonjour Bonheur du Jour, je ne sais pas si vous êtes sur facebook. Je n'ai pas encore retranscris l'article sur Marie d'Agoult dans mon blogue. J'en ai parlé ici ou là, peut-être dans mon ancien blogue.
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B
Mais c'est super ! Bravo. Cela doit être bien intéressant. Pour les livres qui sortent, moi non plus je ne peux pas les acheter - et je n'en ai pas envie. Il y a toujours un Médiathèque qui le fait, ou plusieurs Médiathèques ; ou alors, ici, il y a les Bibliothèques pour tous, des sortes de bibliothèques privées, ouvertes au public, et on donne un ou deux euros quand on emprunte un ouvrage.<br /> <br /> Je suis contente pour vous de ce projet. Il est où, l'article sur Marie d'Agoult ?
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A
Bravo pour cette fonction d'administratrice! Je souhaite que malgré les contraintes, tu y découvres beaucoup de plaisir. Pour Gide, j'avais aimé dans mon adolescence "La Porte Etroite".
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Variations de regard
Variations de regard

Quartz Rose ou pas, je suis toujours Pivoine... Me revoici, avec, pour fil conducteur, des souvenirs de Bruxelles, des balades en d'autres lieux. Donc, musardons ensemble, un peu au hasard, nous verrons bien où nos pas nous mènent

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