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Variations de regard
13 janvier 2019

Ambiance bruxelloise

Vendredi, passage chez mon fils, dans le quartier de la colonne du Congrès - non, pas chez mon fils - à son/notre ancien appartement... Il était de corvée pour le changement de compteurs de radiateurs et je devais récupérer quelques bricoles qui m'appartiennent (une plaque en plastique millimétré pour les découpages, un livre ou deux, un vase, bref, de l'encombrement o;) Et quelques belles photos.

Il a remis la main sur ses dessins de début d'humanités. Parmi eux, celui-ci, que j'ai trouvé vraiment très très beau. Deux de ses dessins valent d'être encadrés.

Mais où avais-je les yeux, à cette époque? Etais-je aveugle, ou quoi ?

Composition de perspectives

***

A midi, son amie nous a rejoints et nous sommes allés manger à la crêperie du quartier, où nous avions nos habitudes, il y a très longtemps. Nous avons mangé chacun une galette de sarrasin, jambon fromage tomate pour l'une, chiffonnade de céleri pour moi, maharassienne piquante pour mon fils, parisienne pour ma belle-fille.

***

Eux sont repartis vaquer à leurs occupations et la Rose (qui était venue au rendez-vous) et moi sommes parties visiter l'exposition de l'artiste collagiste Ernest Pignon Ernest (né en 1942) que j'avais découvert à Charleville-Mézières, au musée Rimbaud, en juillet-août 2015 (par un temps gris et plutôt pluvieux).

L'effet induit n'était pas tout à fait le même qu'à Charleville... Mon état d'esprit n'était pas le même non plus. La dimension tragique de ses oeuvres et de leurs implantations (par exemple, Pier Paolo Pasolini, porte son propre cadavre - un peu comme une Pietà - et, l'oeuvre, une fois sérigraphiée, a été collée par l'artiste un peu partout en Italie, Certaldo Alto, Naples - dans les quartiers pauvres - Rome, etc.)  cette dimension tragique m'est davantage apparue. Il faut dire que les oeuvres exposées au Botanique sont plus engagées que celles vues il y a quatre ans à Charleville-Mézières : ouvriers rongés par une forme de cancer, souvenirs de prisonniers à Lyon, femmes étant mortes lors d'avortements clandestins... Tout cela n'est pas très riant.

Mais on retrouvait quelques oeuvres relatives aux poètes que j'avais déjà vus - en photographies - au musée Rimbaud.

En sortant, le ciel nous faisait de l'oeil, depuis la rue Royale Sainte-Marie, vers le centre-ville - le boulevard du Jardin Botanique se déroule en une immense perspective qui descend jusqu'à la place Rogier, puis remonte jusqu'à la Basilique de Koekelberg (une horrible imitation - à l'extérieur du moins - de celle de Montmartre).

La perspective jadis

Jadis et naguère.

Du temps du viaduc

(en direction du Botanique - contrairement à la photo précédente).

botanique

Le Botanique vendredi, vers 16h45.

La tour des Finances vendredi 11 janvier

La Tour des Finances.

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Commentaires
P
Merci Anémone... nos projets du week-end ont été un peu bousculés... Je me suis un peu consacrée au.blog.
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A
Quel magnifique dessin! Heureusement que ton fils a pu le retrouver et merci de nous le partager! Je suis contente aussi que tu aies pu aller voir l'expo.
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P
Je vais taper sur le clou... ce serait dommage de laisser cela dormir dans une farde...
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C
À encadrer assurément ! Ton fils t'en seras reconnaissant , l'art est fait pour interpeler celui qui sait voir tantôt la beauté de la vie, tantôt ses côtés ombrageux ... <br /> <br /> Amitié .
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P
Merci Adrienne. Il était plutôt calé en dessin technique. Il aimait le noir et blanc. On a parfois cru qu'il avait été aidé par l'un de nous deux mais non. Il est aussi très doué en modélisme... <br /> <br /> Il m'étonnera toujours ce garçon :-)
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Variations de regard
Variations de regard

Quartz Rose ou pas, je suis toujours Pivoine... Me revoici, avec, pour fil conducteur, des souvenirs de Bruxelles, des balades en d'autres lieux. Donc, musardons ensemble, un peu au hasard, nous verrons bien où nos pas nous mènent

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