L'amour surréaliste...
J'aurais bien aimé être Phèdre, pour avoir 25 ans, être belle et déclamer "Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue... un trouble s'éleva dans mon âme éperdue... je reconnus Vénus et ses feux redoutables... d'un sang qu'elle poursuit tourments impitoyables." (plus ou moins de mémoire...)
Le héros que je ne voudrais pas être parce que trop parfait, célibataire endurci, sans peur et sans reproches, allant toujours "fourrer son nez" là où il ne faut pas, Tintin.
Donc Tintin, toujours en alerte quand une cornue explose dans le laboratoire du professeur Tournesol... se retrouve un jour nez à nez avec une machine à recoudre le temps, dernière invention de Tryphon...
Il pousse sur quelques boutons, au hasard, et se retrouve dans "le" Labyrinthe (en Crète), entend les cris de Thésée, court à son secours... Ils tuent le Minotaure, etc. Etc.
Dans mon histoire, si Thésée file le parfait amour avec Ariane, (foin des voiles noires...) Tintin, lui, découvre Phèdre, et c'est le coup de foudre. Comme le capitaine Haddock n'est pas là pour fulminer un bon coup, et le persuader de revenir à Moulinsart, Tintin s'attarde dans la Grèce antique et commence à parler en alexandrins (dans sa vie moderne, il a lu Racine). Et il déclare sa flamme à Phèdre.
Il lui propose une petite promenade dans l'espace-Temps et l'emmène dans la machine à coudre dans le temps. Phèdre est terrorisée, mais ce petit jeune homme blond, pur, honnête et... imberbe lui plaît... il est valeureux, tout en étant beaucoup plus policé que les sauvages guerriers de sa connaissance...
Et avant d'arriver dans le laboratoire du professeur Tournesol à Moulinsart, Tintin lui prête gentiment un pull bleu... parce que, tonnerre de Brest, il fait froid dans le château... en effet, on est en plein mois de décembre... le 21, pour être exact.
Je vous laisse rêver aux différentes réactions des habitants de Moulinsart et à tous les développements possibles de cette idylle... entre la jolie princesse crétoise et le valeureux Tintin.