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Jour de l'expertise post incendie, j'ai dû renoncer à un dîner pour attendre, attendre, attendre, un expert qui n'est jamais venu.
Le syndic soutient qu'ils ont sonné à ma porte à 13 heures et que je n'étais plus là. J'attendais et je n'ai pas entendu sonner.
Je ne connais pas le montant des heures de nettoyage d'une chambre après un dégât des eaux (il faut un devis), nettoyage que j'ai dû assurer comme je l'ai pu avec une aide improvisée.
L'ascenseur est encore tombé en panne mercredi.
J'en ai assez d'être enfermée sans visites, sans contact, sans rien. Rien de rien. Ce week-end, je ne verrai personne. Pas de bulle. Je dois quand même m'acheter du pain. Je n'ai pas envie de descendre, je n'ai pas envie de sortir, je déteste ce quartier, il y encore eu une porte vitrée démolie... Pas dans mon immeuble (par contre, les serrures sont démolies et il y a des trous dans les portes).
Personne ne sait que je suis seule dans mon appartement, personne ne sait que j'existe. A quoi ça sert de continuer ? Ce pourrait pourtant être vite fini. Très très vite... Je ne vois pas très bien à qui je manquerais.
C'est compliqué. Je n'ai pas d'imprimante, mozilla est lent et a changé d'aspect... J'ai des pes pages My way, et ce n'est pas du Claude François. Je ne me souviens plus non plus du mot de passe de mon blog. Je l'ai déjà oublié, et pourtant, je dois l'avoir noté quelque part.
Et puis, ce blog est nul, vraiment nul. Je ne sais pas comment font les blogueurs et les blogueuses qui continuent à bloquer et à publier des choses intéressantes : des photos. Je ne photographie plus, parce que je ne me promène plus. Des considérations philosophiques ou psychologiques, ce qui est trop pour ma cervelle de pois chiche.
Des comptes rendus d'exposition (je n'achète jamais les catalogues, c'est trop cher), ou de lecture (je ne lis rien d'intéressant). Je ne vois pas de film intéressant. Je ne vois personne. C'est aussi parce qu'il y a des blogs bien plus intéressants que le mien que j'ai cessé d'écrire. A quoi bon ?