Considérations...

Le Derbyshire (correction, il s'agit du Wiltshire, je me suis trompée de comté) est quand même assez éloigné de Londres pour y faire des allers-retours. Admettons que Penelope Wallace habite dans la partie sud du Comté, cela fait quand même une trotte jusque Londres, d'autant qu'en plus, elle travaille dans une boutique de Bath. De temps en temps. Cela doit lui faire pas mal de voyages.

La Toile offre relativement peu de renseignements sur Eva Rice. On sait qu'elle est sortie d'un milieu proche de la musique... Qu'elle s'est d'abord spécialisée dans la littérature enfantine (elle a écrit un essai sur Enid Blyton) et qu'elle vit à Londres. Telle quelle, sur ce portrait, elle me rappelle terriblement ma cousine, quand celle-ci avait vingt ans. Ma cousine était brune, châtaine comme moi, mais elle s'était fait teindre les cheveux en blond.

Je la voyais terriblement plus grande que moi, alors que plus tard, je me suis rendue compte qu'elle était plus petite que moi, je ne sais plus de quelle couleur étaient ses yeux, s'ils étaient gris ou brun doré, elle était souvent habillée d'un pantalon noir, d'un polo à la mode des années 70, en jersey et d'un gilet sans manches rose. Et elle avait un fin collier doré autour du cou.

Sept années nous séparaient. J'avais treize ans quand elle a habité un mois chez nous, et qu'elle était étudiante en philologie romane. J'avais de longs cheveux retenus par une barrette, terriblement tirés, et elle m'a suggéré de les coiffer librement, avec la raie au milieu. Nous n'avions pas de sèche-cheveux à la maison, ce qui rendait les séances de lavage et séchage de cheveux d'une longueur phénoménale, réservées au dimanche soir. Alors qu'il aurait fallu recommencer -au minimum- le mercredi. 

J'ai gardé cette coiffure jusqu'à mes dix-huit ans où je me suis fait couper les cheveux. Avant d'entrer à l'unif...

Au fait, chaque fois que je dois aller à l'ULB, je me sens mal. Y aller, cela va plus ou moins. Bien que je trouve qu'il y a un monde fou. Cela se calme peut-être depuis qu'on est novembre, mais quand je pense aux nouveaux campus, médecine et autres à Erasme et au campus de la Plaine, et que je compare à mon époque, 1976-1977, j'ai l'impression que nous étions si peu nombreux !

Il y avait quand même une cafeteria où il fallait beaucoup attendre. Aujourd'hui, je ne m'y risque pas trop. Au bout du compte, mardi, après une conférence que je suis allée écouter -très intéressante, au demeurant, et pleine d'humour - c'était le professeur Baudouin Decharneux qui abordait "ce qu'on sait - moins du Jésus historique mais du Jésus de l'histoire" - j'ai mis presque deux heures pour rentrer...

Mais cela fera l'objet d'un autre post. D'ici deux jours.