Déni ?

A la suite de décision de dessinateurs de BD de boycotter un concours - la liste de "nominés" ne comprenait aucune femme, lié au festival de la BD d'Angoulême, toute une série de statuts est parue sur la question sur les ... Réseaux sociaux (je vais devoir créer une nouvelle catégorie o;)

Pour se réjouir, bien entendu. De ce qu'un auteur/dessinateur boycotte ce concours.

(Dans un autre domaine, je me rappelle un "ami" ronchonnant sur les femmes et sur le fait qu'il n'existait pas, selon lui, de femmes architectes d'intérieur, et heureusement, j'ai pu lui opposer Charlotte Perriand et Andrée Putman).

Alors, est paru le dessin suivant, relayé de profil en profil (ce qui fait qu'en général, on ne sait pas d'où il est parti).  Je déchiffre "Daldine" comme auteur(e) et  ne trouve rien sur la toile, enfin soit. Je dirais entre Kroll et Bretecher.

Eh bien, j'ai l'impression qu'on mélange un peu les torchons et les serviettes...

Récemment, une jeune femme journaliste a encore été exécutée par l'E.I.

Alors, sans doute qu'il faut avoir des "couilles" là-bas (où ça, là-bas?) pour dessiner et surtout publier...

Et peut-être, ici aussi, mais enfin, ici, on ne se fait pas encore couper. On est juste promis à la non-reconnaissance, et pas que les femmes, beaucoup d'hommes aussi, car, beaucoup d'appelés et peu d'élus.

La morale de l'histoire est qu'on ne peut pas, nous, faire la leçon - même de féminisme - aux autres...

Moi, je me demande quand même s'il n'y a pas un peu de déni là-dedans. Est-ce parce que nous n'avons pas atteint l'égalité de droits hommes/femmes qu'on ne peut déplorer des situations pires ailleurs ?

Et puis, on ne dessine pas à Angoulême, on dessine chez soi et on va au festival d'Angoulême ou non, ce qui doit sûrement être extrêmement décevant, comme toutes les foires du livre.

Comments

[Adrienne]

je te suis, Pivoine, je te suis :-)

bises et bonne soirée!