(Suite du 366 réel d'hier)

Le fait est assez rare pour qu'il mérite d'être mentionné. Il y a deux ans tout juste, je suivais un atelier de récit de vie - sur les lieux de vie. J'avais un vaste projet dans la tête et je me disais que là, je poserais des jalons. Cela se passait à Woluwé Saint-Pierre, tout près de l'appartement de mon père. Je n'avais qu'à traverser une avenue et une station de métro et, après l'atelier, j'arrivais chez lui.

Comme j'étais souvent dans les premières, je me retrouvais à la cuisine de l'association avec une autre dame et nous papotions. Elle n'était pas assise très loin de moi et donc, quand elle lisait ses textes, je la suivais plutôt bien. Après l'atelier (toujours trop court, ce genre d'atelier), j'avais demandé ses coordonnées à l'animatrice. C'était la fin de l'année et l'occasion d'envoyer des voeux. Je n'ai pas eu de réponse et je n'ai pas insisté - discrétion oblige.

Et puis, il y a eu le transfert de mon père en maison de repos, puis le cours d'infographie, les balades avec le groupe d'amis, mes essais de fréquentation du Cepulb (université pour les "seniors"), bref, la vie qui s'écoule et passe si vite.

Quelle ne fut pas ma surprise de voir s'afficher un mail, il y a une bonne semaine et demi, d'une dame qui, d'une dame que, bref, de la dame en question, qui reprenait contact avec moi parce qu'elle pensait m'inviter chez elle, avec une autre dame avec qui je pourrais m'entendre (si j'ai bien compris, elle a fait l'histoire de l'art récemment). J'ai accepté, on a échangé n° de téléphone, etc.

Et j'y suis allée hier, assez contente, me disant, on verra bien, mais me demandant quand même chez qui j'allais tomber.

C'est amusant comme dès le premier contact, on est envahi par une foule d'impressions. Personnes très BCBG, bien que non dénuées de simplicité, lui informaticien, elle, juriste, l'autre dame assez réservée et discrète, le repas - bio et délicieux d'ailleurs, des toasts à la purée de lentilles (je craignais un peu), des aumônières de saumon fumé à la betterave et au couscous (absolument délicieux, avec une sauce au yaourt aromatisée à l'orange), puis des quiches et de la salade (je n'en pouvais déjà plus), et le dessert.

A onze heures moins le quart, nous avons levé le camp et heureusement, j'ai une ligne de bus qui passe tout près et me dépose quasi à côté de chez moi, à condition de ne pas le rater - alors, c'est 20 minutes d'attente...

Ce matin, ce midi et ce soir, j'essaierai de digérer ce repas pantagruélique (mais si bon !)

Comments

[quartzrose]

Un peu oui, et je ne sais même plus ce que j'ai mangé hier soir... Une orange, ça je sais, ce qui n'est pas un très bon plan pour le soir !

[pivrose]

j'espère que après 6km400 .... c'est digéré....