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Variations de regard
21 juin 2017

Hier, aujourd'hui et demain

Hier, je suis allée visiter l'expo photos de Steve Mac Curry à la Bourse, qui s'achève le 25 juin.

Des claques...

Entre les portraits "coup de poing", les conditions extrêmes de ses reportages photos, où la vie ne tient qu'à un fil, et à l'équipe qui l'entoure; entre les souvenirs de la guerre en Afghanistan (depuis 1979), et celles du Golfe... (J'avais raison d'être opposée aux interventions occidentales là-bas, même si le Koweit avait été envahi, la suite était plus discutable). 1991 et 2003; entre les photos en Inde, les moinillons bouddhistes, l'effondrement des Twin Towers (que faisiez-vous le 11 septembre 2001?), des visions inédites de lieux emblématiques (comme la photo du Taj Mahal, derrière une voie de chemin de fer qui n'existe plus), des visages aux yeux lumineux (la célèbre petite fille qui est une adulte maintenant)...

A voir si on en a l'occasion.

(Pour lire la légende de chaque photo, cliquez sur l'image...)

Steva Mac Curry. Au Pérou.

Mc Curry - Inde, groupe de femmes au bord de la route, dans une tempête de poussière, une de ses photographies préférées.

Steve Mac Curry, locomotive et voie de train désaffectée, en Inde, devant le Taj Mahal, aujourd'hui, il y a une route.

Après, promenade dans Bruxelles, épuisante dans la grande chaleur (quelques bouquinistes), puis, j'ai mangé dans un petit traiteur, mini-resto à tapas, salon de thé au coin d'une rue poussiéreuse, mais agréable, avec quelques tables et chaises, on se serait cru davantage en Arles (en Arles où sont les Alyscamps) qu'à Bruxelles.

J'ai fini, après mon après-midi, par me mettre au lit vers 20 h 30, 21 h 00, épuisée et à bout de souffle, avec des packs bleus sortis de mon congélateur. Pourtant, jeune, à Florence, à Venise et en Provence, je l'ai supportée la chaleur (parfois, c'était tout de même pénible...)

***

Aujourd'hui, par contre, bien que m'étant levée courbaturée, je n'arrive pas à me calmer et à aller au lit (peut-être que je n'arrive pas à me résoudre à quitter mon ventilateur...)

***

Demain, en principe, je vais au cinéma (de nouveau en ville, aïe, aïe, aïe). Mais il paraît qu'il fait frais dans les cinémas.

Et puis, si dieu le veut, en septembre, notre classe d'infographie expose à Anderlecht, pas loin de la place de la Vaillance. A la maison de la laïcité (c'est ça qui est le plus drôle - je vais pouvoir envoyer des invitations à mon ancien employeur!)

Et en avril 2018, je participerais au Parcours d'Artistes anderlechtois (enfin !)

Ca bouge, ça bouge, mais tout cela est un peu fatigant, mais je ne vais pas me plaindre n'est-ce pas? On verra ce qu'il en sortira.

Hurtebise

Hurtebise

ps. Hier, nous sommes entrés dans une ènième crise gouvernementale (mais circonscrite à la Région - Communauté - Wallonie Bruxelles). Le CDH (ex parti chrétien) régnait avec le parti socialiste. Il y a eu trop d'affaires, trop de scandales, le CDH lave donc plus blanc que blanc, et, exit les socialistes. Du coup, on a droit aux concertations.

Les écolos (qui restent assez mesurés) et surtout les libéraux, alors là, c'est la totale, le défilé, pas encore de "pas de commentaires" (c'est leur spécialité), mais la langue de bois à 1000 %, et celui que je déteste le plus pour parachever le cauchemar.

Je crois que c'est ça qui m'a poussée définitivement à aller me mettre au lit hier.

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Commentaires
P
Oh mais, il n'y a pas que des photos qui donnent le bourdon, il y a aussi par exemple la photo de la femme girafe birmane qui rit à bouche édentée, le petit cambodgien assit dans un drap de vaisselle sur le guidon du vélo de son papa, les moines de Shaolin qui grimpent sur le mur et méditent la tête en bas, le tailleur de Monsoon. On peut regarder la beauté des couleurs aussi, les moines qui traversent sous la pluie avec des parapluies roses, la dame yéménite en jaune safran sur fond bleu profond.<br /> <br /> Bien sûr à côté de ça il y a les horreurs de la guerre.<br /> <br /> Il y a plusieurs manières de regarder une expo.
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P
Je comprends que vous ayez du mal, moi aussi, là devant, j'avais mal. Alors, c'est simple, j'essaie comment dire? De serrer la souffrance d'autrui contre moi -sans être une éponge pour autant- ... Difficile à expliquer.
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C
J'avoue que j'ai du mal avec la photo de l'enfant au revolver...<br /> <br /> La maison de la laïcité, ça me plairait bien...<br /> <br /> ¸¸.•*¨*• ☆
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P
C'est comme on le sent Adrienne... Longtemps je n'ai pas su regarder les JT. Et il m'arrive encore de fermer les yeux parfois ou... D' aller dormir. Mais il y a aussi une humanité profonde, dans ces photographies...
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A
j'ai eu très envie de voir cette expo photo et puis je n'ai pas osé, de peur de me prendre une claque... je ne vois que trop les atrocités du monde
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Variations de regard
Variations de regard

Quartz Rose ou pas, je suis toujours Pivoine... Me revoici, avec, pour fil conducteur, des souvenirs de Bruxelles, des balades en d'autres lieux. Donc, musardons ensemble, un peu au hasard, nous verrons bien où nos pas nous mènent

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