Le comte de Monte-Cristo - A chaud.
Ooh, depuis plusieurs lundis, j'ai regardé trois des quatre épisodes du téléfilm de Josée Dayan, de 1998, " => Le comte de Monte Cristo".
(...) Un bout du premier avec mon fils, les deux suivants aussi. J'ai regardé le dernier épisode aujourd'hui et le reverrai encore avec lui. Et je viens de me faire le quatrième, c'est-à-dire le premier, complètement cette fois (très résumé).
L'intervention de l'Abbé Faria, dans ce château d'If, paraît un peu (voire tout à fait) irréaliste. Il n'est que de penser à Nicolas Fouquet, dans la forteresse de Pignerol, il y est mort au bout de vingt ans.
Le premier épisode va donc de l'évasion d'Edmond Dantès - après sa rencontre avec l'Abbé Faria, jusqu'au moment où l'armateur Morrel, père, meurt d'une crise cardiaque - après le sauvetage, in extremis, de son bateau, le Pharaon, et de son entreprise. Son fils, Guillaume (je ne sais pas encore comment) sera l'amoureux de Valentine de Villefort (mais je spoile, là).
C'est une série avec une pléiade d'acteurs ex-traor-dinaires, Depardieu, et sa voix inimitable, avant qu'il ne devienne la caricature de lui-même. Il faudrait que je voie tout de même "Le colonel Chabert", et "Germinal", peut-être "Danton" aussi.
Cela prend aux tripes cette histoire.
Avec son fils, Guillaume, décédé et sa fille.
J'ai envie de lire le livre, mais lire de l'Alexandre Dumas aujourd'hui... Même le roman "Les Trois mousquetaires" que j'ai tant aimé, vers dix ans, j'ai eu du mal.
Naturellement, je sais que Josée Dayan a commis des trahisons. Et il est difficile de tout parfaitement resituer au niveau de la complexité politique : les pro-napoléoniens, les Blancs, les différents mobiles des traîtres, ceux qui sont pour la monarchie bourgeoise de Louis-Philippe, qui leur permettra de s'enrichir et tout ce qui se passe en Orient.
Les monstres : le procureur de Villefort et sa femme, Héloïse, la serial-killeuse, le traître Fernand Mondiego, alias le comte de Mortcerf... L'ignoble Caderousse.
Les bons : l'armateur Morrel, son fils Maximilien, Valentine de Villefort, Haydée (dont je ne perçois pas très bien le rôle),
Et peut-être mon préféré, le factotum, l'ami, le conseiller de Monte-Cristo, Petruccio, incarné par (cliquez sur l'image).
Cliché Wikipedia.
La voix de Depardieu, dans ses meilleurs moments, même mon fils dit que c'est une voix qui prend aux tripes. Nous n'aimons les errements de Depardieu ni l'un ni l'autre. J'ai quand même été contente quand il a reconnu que c'était un grand acteur... Parce que... Son père détestait Depardieu...
Nous n'étions pas d'accord à ce sujet, car moi, j'avais adoré quelques-uns de ses grands rôles du début des années 80 : dans "La femme d'à côté", dans "Le dernier métro", de Truffaut, et dans "Rive droite, rive gauche", de Philippe Labro, en 1984, le dernier film de Labro avec la musique de Michel Berger.
Mais aussi dans "Un pont entre deux rives", avec Carole Bouquet - rôle où il ne fut pas gâté.