Un anniversaire.

Au fait, bon anniversaire, Jean des Nuages, même avec un jour de retard...

Pensant fêter mon anniversaire, d'ici un petit mois, un midi, j'ai cherché un autre restaurant que celui où nous fêtons souvent les anniversaires - avec un groupe d'amis et de connaissances. Celui-là est un restaurant plutôt social et très agréable (avec une cour), où l'on a une entrée (potage ou salade), un plat (une assiettée de pâtes ou de couscous, un peu style étouffe-chrétien(s) et un dessert, et même parfois un deuxième dessert, avec eau à volonté, le tout pour 6 euros. Un euro par boisson et café en plus.

Après, on va se promener à Uccle - Saint-Job, à partir du cimetière du Verrewinkel.

Mais cette fois, pour moi, j'ai, ou j'avais envie d'aller dans un restaurant que m'a fait découvrir une connaissance, qui y travaille bénévolement. Il avait montré des photos des plats réalisés et j'avais entendu "végétarien". En réalité, c'est de la cuisine végétalienne. En gros, pas de produits animaux, donc, pas seulement viande, poisson, oeufs proscrits, mais aussi, pas de lait, pas d'oeufs et j'ai lu aussi sur wikipedia, pas de miel.

Enfin, au restaurant où j'ai mangé vendredi, il y avait une salade, mais que je n'ai pas prise et un plat chaud : croquettes de lentilles germées, sur coulis de choux-fleurs crémeux, pommes de terre, mille-feuilles de courgettes et sans doute de poivrons (mais je ne suis pas sûre), un brocoli, et un mélange de légumes. C'était très bon. C'était même excellent, et quatre heures après, j'étais toujours calée.

J'ai pris une limonade fabriquée à base d'un champignon dont j'ai déjà oublié le nom, anti-oxydant paraît-il, ma foi, cela rappelait un peu le kombucha.

Et comme dessert, il y avait du crumble aux pommes et aux fraises, avec une crème anglaise adaptée, c'est-à-dire, des noix de cajou trempées et mixées en crème, avec du tofu soyeux et de la vanille. Comme je suis allergique au lactose et que cela avait un goût un peu sûret, j'ai adoré.

En réalité, c'est de la cuisine vegan, et j'ai un ami qui ne veut pas qu'on lui impose des diktats sur la mangeaille, dit-il...

***

Après cela, la Rose et moi, nous avons monté la rue du Marteau, à Saint-Josse (le trottoir a exactement la largeur de quatre pavés, ou cinq, ce n'est pas beaucoup !) jusqu'à la rue de la Charité, où je voulais revoir les anciens établissements =>> Mommen. L'entrée est fermée mais une dame nous a ouvert la porte. Et nous nous y sommes baladées. Il est difficile d'y prendre des photos intéressantes, en raison des travaux et du peu de recul.

Mon mari (ex) me parlait souvent des ateliers Mommen, puisqu'il a fait ses études artistiques à Bruxelles au début des années soixante. Plus tard, je suis allée à des spectacles de musiciens amateurs à la Dolce Vita (j'avais un peu oublié que cela se trouvait là, à dire vrai).

Ce serait bien qu'il y ait à nouveau des lieux comme cela, à Bruxelles, le seul magasin de fournitures artistiques que je connaisse désormais à Bruxelles, c'est Schleiper... Il y en a peut-être encore un rue du Midi, et peut-être l'art Moderne rue de la Tulipe, Mommen fabriquait et vendait des fournitures pour artistes.

Qui dira le charme envoûtant de l'odeur d'une toile vierge enduite et parfumée ?

Et comme Félix Mommen était aussi un mécène, il proposait des ateliers aux artistes et des lieux d'exposition...

Anciens Etablissements Mommen, à Saint-Josse, Bruxelles.

Comments

[Pivoine]

J'ai réfléchi au vocabulaire des jeunes et des vieux jeunes. J'ai lu un jour l'expression "le kif total" dans la traduction d'un roman américain de Sarah Dessen (pour jeunes), je ne puis juger le style de ses livres en langue originale, puisque je les lis en traduction, mais le style des traductions est assez dans le genre.



Mon fils emploie une expression que je trouve amusante "c'est chaud boulette(s)", je ne sais pas très bien ce que cela veut dire (c'est difficile ou dangereux ou "tout juste" ou délicat) du coup, je me suis déjà trouvée à l'employer parce que je trouve cela assez imagé.



Sinon, je lisais parfois sur facebook un professeur de lettres, à Bordeaux, qui écrivait des haÏkus ou des chroniques de ses voyages en tram (d'où à où? Ca mystère, j'aurais dû recopier certains de ses textes, je n'ai pas été maligne, parce que je ne sais pas me les procurer), et il transcrivait complètement le vocabulaire des étudiants bordelais après les avoir décrits. C'était vraiment bien...



Je ne comprends pas toujours ce que nos jeunes étudiants disent dans le métro et dans le tram, lol, l'accent est assez prononcé, mais parfois, c'est drôle...

[Pivoine]

Merci Jean Jacques. Il devrait y en avoir de nouveaux ce week-end car j'ai été bien occupée cette semaine. Moi aussi je kiffe vos billets 😊 cela me rappelle mes quelques voyages en Suisse 😊.

[jeanjacques1957]

J'aime vos photographies qui illustrent votre chronique. A Berne, je connais un magasin qui vend des fournitures pour artistes. C'est près de la gare. Il y en a quelques autres dans la vieille ville.

Ce que je reproche aux végans, c'est leur prosélytisme violent. Etre végan est une façon de vivre qui exclu tout ce qui est animal, laine, cuir et les produit laitiers, carnés, poissons et crustacés et miel certainement. C'est assez complexe.

Je "kiffe" tous vos billets, mais je "kiffe grave" quand il y a la Rose.

Je ne sais pas si "kiffer" est encore à la mode! Parfois en écoutant les jeunes parler entre eux, je ne comprends presque rien. J'ai l'impression d'être sur une autre planète. Ma grand-mère faisait le même constat il y a 40 ans à notre sujet...

Je vous souhaite une bonne semaine.

Jean-Jacques'60

Berne, le 1er septembre 2017

[Pivoine]

Voilà. Tout ceci dit à la veille quasiment de l'Aïd du mouton...

[Edmée De Xhavée]

J'ai très bien connu ces ateliers, puisque j'étais en pension rue de la Charité, et que, allant à Ste Marie (section illustration-publicité) j'y achetais mes fournitures artistiques. Ca s'appelait alors Impasse de la palette.