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Variations de regard
23 novembre 2017

La patience paie

(Passons sur mardi et mercredi qui furent deux jours ratés...) - (les jours des rendez-vous ratés).

Après un lundi réussi.

***

Un peu d'histoire familiale :

Voilà. Je suis heureuse d'avoir récolté pas mal de renseignements sur la branche uccloise de ma famille maternelle.

L'ancêtre le plus lointain, répertorié dans les premiers livres ucclois (1846) est Joseph Brassinne, veuf d'une dame Anne-Marie H***, né à Waterloo en 1810 (donc, que je réfléchisse... Cinq ans avant la bataille... Mais à qui appartenait la Belgique à ce moment-là? A Napoléon, et c'était le Département de la Dyle).

Waterloo! Encore! Cette espèce de zoning de luxe qui ne le fut pas toujours me poursuit!

Il est le père de :

Jean Joseph Brassinne, né à Uccle, le 25 septembre 1839, et décédé à Uccle le 25 février 1882, à presque 43 ans. Il était forgeron et époux de Elisabeth Vandenbroeck, née et morte à Uccle, en 1841 - le 7 janvier 1927.

Ma maman s'en souvenait encore comme d'une dame impressionnante, habillée de noir.

Jean-Joseph Brassinne et son épouse ont eu six enfants, dont trois filles et trois fils, Egide, Corneille et Joseph. Corneille, Corneille, ce prénom me fascine.

Corneille Brassinne, né le 27 janvier 1872, qui étiez-vous ?

Mon arrière-grand-père, Egide, deuxième enfant du couple, né à Uccle, le 29 décembre 1868, a repris l'exploitation de la forge, "A la barre de fer", à "quatorze ans", donc,  disait toujours ma maman. La forge se situait bien au 449, chaussée de Saint Job, (devenu probablement le 20-22, transformé), avenue du Prince de Ligne.

Je crois que la chaussée de Saint-Job, pour ce tronçon-là, est devenue avenue du Prince de Ligne après le creusement du chemin de fer. Quand ma mère disait que sa famille était déjà là au XVIème siècle, o;) on lui pardonnera, mais je crois qu'elle rêvait un peu. Mais elle était si fière de sa famille.

Voici la photographie de la forge, avec à gauche, ma tante, Germaine Pitter (née en 1921) et à droite, ma mère, Marion, née le 3 mai 1924.

Mon grand-père, Jules Pitter, est venu habiter à Uccle en 1920, au 445 de la chaussée de Saint-Job, devenu le 18 avenue du Prince de Ligne, où ma grand-mère et lui se sont installés après leur mariage et où sont nées ma mère et ma tante. Ma mère m'a souvent montré la maison, en m'expliquant que le bâtiment avait été transformé.

Mais là, il y a du flou, parce que pour ce que j'en sais, mon autre arrière-grand-père, Jean-Baptiste Pitter-Van Eeckhout, né en 1860, était agent judiciaire et est mort de complications cardiaques liées à une maladie contractée dans l'exercice de ses fonctions. Autant dire, lors d'une manifestation, qui sait, peut-être une de celles pour obtenir le suffrage universel en Belgique. Il y a eu tant de troubles, entre 1902 et 1909.

Alors, je ne sais plus si c'est avant la guerre de 14-18... En tout cas, mon grand-père et ma grand-mère étaient voisins. Mais elle travaillait souvent dans le café, on le sait.

Le seul forgeron de la lignée est le fils aîné d'Egide Brassinne, Armand dont je "connais" virtuellement s'entend, la petite-fille. Je ne sais pas si je la rencontrerai un jour.

Un des fils d'Egide, François, né le 08 novembre 1903 était inspecteur de police à Uccle, et y est mort le 26 avril 1991. J'aurais pu le connaître. Il est mort la même année que ma tante. C'est lui qui, dans un accident, (au carrefour de l'avenue De Fré et de l'avenue Brugmann je crois) a assisté à un accident, et remis l'oeil d'un blessé dans son globe oculaire, ce qui l'aurait sauvé, paraît-il. Du moins cela lui a-t-il sans doute épargné d'avoir un trou, je ne m'y connais pas assez en ophtalmololgie. Ma mère racontait que ça l'avait tellement choqué qu'il l'avait fait machinalement, c'était plus fort que lui.

Armand, l'aîné, puis Julia, puis Emile, puis François, l'inspecteur de police, puis Joseph, le cadet, dit "le plus jeune frère de ma mère", le chouchou de "Boman", puis le petit Georges, mort à 7 mois dans les bras de sa grande-soeur Julia, âgée de 15 ans.

15 ans ! Ma grand-mère qui devient comme une sorte de "grande" soeur, que j'appelle Julia... C'est bien trop jeune pour tenir un enfant mort dans tes bras, alors qu'au même âge, deux générations plus tard, j'apprenais le grec et le latin.

Je suis heureuse de leur avoir dédicacé, à toutes les deux, Julia et Emma, mes deux grands-mères, mon dossier pédagogique sur "Les images de la citoyenneté au féminin" (en 2002).

Note, ma maman, la plus jeune, doit avoir six ans à peu près, sur la photo, et se tient toute droite. Elle s'est toujours tenue droite, je l'ai toujours connue ainsi, même âgée, même rongée par l'arthrose. Mais sur cette photo, je la vois un peu "fière comme Artaban", devant la forge de son cher grand-père...

a la barre de fer

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Commentaires
E
C'est passionnant de retrouver ainsi son histoire, l'origine de tant de choses...
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J
J'ai un morceau d'arbre généalogique du côté de mon père qui remonte jusqu'à mon arrière grand-père. Pour avoir des brides de l'histoire familiale paternel, je dois interroger ma tante, la sœur de mon père. Pour l'histoire maternel, nous nous sommes reposé sur mon oncle, le frère de ma mère, mort en 2004. Et maintenant, ma mère la première, nous regrettons de ne pas avoir pris de notes.<br /> <br /> Je vous souhaite une bonne soirée.<br /> <br /> Jean-Jacques'60<br /> <br /> Berne, le 25 novembre 2017
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P
Oui Heure Bleue.<br /> <br /> Je vais voir mon frère pour mettre nos données en commun... <br /> <br /> Et puis je vais investiguer vers Waterloo.
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H
Tu continues tes recherches, il faut être tenace, il m'arrive de trouver des arbres généalogiques de ma famille sur le net, du côté de ma mère à chaque fois, rien du côté de mon père.
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A
Ah oui toi c'est Brassinne, avec deux n. A suivre. En tout cas Waterloo est un point d'accroche!
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Variations de regard
Variations de regard

Quartz Rose ou pas, je suis toujours Pivoine... Me revoici, avec, pour fil conducteur, des souvenirs de Bruxelles, des balades en d'autres lieux. Donc, musardons ensemble, un peu au hasard, nous verrons bien où nos pas nous mènent

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