Injonction
Allez, M.-F. Essaie d'accoucher au moins de quelques mots... A force, cela formera une phrase, et peut-être, un texte?
Si tu devais parler sur la poésie, par exemple, ou écrire à ce sujet à quelqu'un, comment t'y prendrais-tu?
T'es-tu seulement préoccupée d'aller au-delà des poètes que tu lisais pour en découvrir d'autres?
Oui, oui, je suis allée écouter six conférences (moins celle sur Emily Dickinson) de Michel Dupuis sur Eugenio Montale, Rainer Maria Rilke, Paul Celan (j'ai dormi pendant la conférence), René Char et un sixième dont j'oublie le nom, un poète anglais, dont le conférencier nous a révélé vers la fin qu'il était jésuite.
Allez, M.-F. Un petit effort...
Pas facile, de traverser la déprime (mot pudique pour dire qu'on n'a envie de rien, ou plutôt, qu'on ne dispose d'aucune énergie pour accomplir le millionième du millionième de ce qu'on aime faire d'habitude).
Au fait, déprime ou paresse? Plutôt? Celle d'ouvrir mon ordi, canalblog, etc. Mais en même temps, faut-il se forcer ?
Entre Hurtebise et Saint-Hubert, lors d'un week-end où j'étais allée à Tellin,
chercher mon exemplaire d'auteur d'un livre où j'avais publié un texte
(dont, naturellement et bien entendu, je n'étais pas contente...)