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Variations de regard
2 janvier 2016

Bossemans et Coppenolle

Comme l'an dernier, des animateurs de la RTBF ont interprété une pièce du répertoire typiquement bruxellois. L'an dernier, ce fut "Le mariage de mademoiselle Beulemans" et cette année, "Bossemans et Coppenolle".

J'ai tenté de regarder hier, mais c'était disons la première fois que je m'y collais vraiment. J'ai bien aimé le jeu de Guy Lemaire, (Bossemans? Ou Coppenolle?) - pour un "wallon", c'est assez exceptionnel. J'ai capté qu'il y avait une intrigante, Violette, que cela se passait dans les années 30, qu'il y a un jeune couple, le fils de Bossemans (ou de son ami), qui veut se marier avec la fille de Coppenolle (ou l'inverse).

L'un est veuf - et donc sensible aux charmes de Violette (et marchand de tapisseries et décoration), ah, c'est lui qui a un fils je pense.

L'autre est marié à une mégère, si j'ai bien compris (c'était une speakerine du JT qui tenait le rôle, avec brio) et c'est lui qui a une fille. Il tient une droguerie... Où vient s'approvisionner la célèbre Madame Chapeau (sobriquet d'Amélie Van Beneden) (et aussi lectrice de blogues o:) Sa femme est propriétaire de l'appartement où vit "Violette", une femme apparemment entretenue. (Compliqué tout ça!)

Madame Chapeau ! Un personnage. Elle cherche des sels pour mettre dans sa carbonnade flamande. Il y a aussi une histoire de tête de lapin... Un mari... Et deux clubs de foot.

Le Dééring (je crois que c'est le club de Molenbeek) et l'Union saint-gilloise.

Bref, j'ai suivi tout cela du mieux que j'ai pu, un peu sceptique quant à l'accent bruxellois, "imité", mais jamais égalé (c'est parfois simplement une intonation qui vous échappe, sous le coup d'une émotion - cela m'arrive, mais en général, je me surveille), mais je reconnais avoir raté la fin, sauf que j'imagine que cela finit bien pour les jeunes, et que Violette disparaît du champ des préoccupations de son prétendant veuf...

Bref, c'est aussi parce que j'ai deux contacts facebook, qui, chaque matin, s'adonnent à un dialogue truculent sur la page d'une amie. On les appelle "les deux castars" ou "les deux lascars". Mais l'un des deux a un lexique d'expressions et autres ¨^euthen**¨¨uehttt!!! bruxelloises absolument époustouflant, et j'ai souvent eu des fous-rires à moi toute seule en le lisant. Son comparse tient vaillamment son rôle, mais avec moins de bruxellois. Le problème, c'est que je ne comprends pas les 3/4 de ces expressions. Même "labbekak", je ne sais pas ce que c'est. J'ai oublié, de même que pour "hettefretter" et "potezoeiper". Du temps du Dialogue de la semaine, (dans le Pourquoi pas), je suivais un peu tout cela, mais ma mère ne voulait pas qu'on emploie - ni que j'emploie - d'expressions bruxelloises. Dommage. Elle chantait parfois des vieilles chansons bruxelloises, et disait que sa mère en avait connu, mais voilà comment un patrimoine se perd.

Et il m'arrive plus souvent d'écrire "Oufti" que "Zenne" - ce qui n'a d'ailleurs pas tout à fait le même sens.

N'empêche que j'aime bien le folklore bruxellois mais que pour Bossemans et Coppenolle, je ne suis pas encore au point.

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Commentaires
A
je l'ai enregistré, je regarderai un de ces soirs, peut-être demain ;-)
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W
Labbekak, c'est faiblard ou froussard<br /> <br /> Hettefretter, c'est littéralement "bouffeur de cœur", donc celui qui se plaint tellement qu'il gâche la vie de son entourage<br /> <br /> Pottezoeiper c'est un mec qui boit beaucoup de pots<br /> <br /> Autre chose pour ton service ?
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Variations de regard
Variations de regard

Quartz Rose ou pas, je suis toujours Pivoine... Me revoici, avec, pour fil conducteur, des souvenirs de Bruxelles, des balades en d'autres lieux. Donc, musardons ensemble, un peu au hasard, nous verrons bien où nos pas nous mènent

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