Raymond QUENEAU, 7 février, aujourd'hui, "presque"

Aujourd'hui, plus que six fois dormir et c'est le grand départ. Mon père va mieux et rentre "chez lui" mardi. Il pourra bizouiller ses aide-soignantes préférées. J'irai peut-être le voir (ne pas écrire, je devrais peut-être aller le voir) mardi, puisque je ne sais pas y aller le week-end prochain ni le week-end d'après.

Nous hésitons entre deux routes, l'une, très directe, jusqu'à Mâcon, l'autre, via le Luxembourg, etc. Jusqu'à Mâcon aussi.

Le dimanche, la Rose voudrait faire un crochet par Cluny, qui ouvre à 9 H 30, mais après, il nous faut rouler jusqu'à Carqueiranne où nous attendent nos amis marcheurs / randonneurs.

"Y a-t-il quelque chose à voir en Bourgogne?" m'a-t-elle demandé l'autre jour. Je lui ai répondu "tout est à voir..." Et encore, je n'ai pas vu Solutré (je dépasse les 100 mots là, tant pis, les consignes sont faites pour être contournées!)

Le Mont-Beuvray...

Vais-je faire comme le père de mon ex copain, qui, en Grèce, avait couru vers la mer Egée en criant "Thalassa ! Thalassa!" - disons que moi, ce serait "Mare nostrum, mare nostrum!"

Mais la mare nostrum des années 2010 et quelque aura été le tombeau de bien des personnes...

Comments

[Coumarine]

s'astreindre à écrire cent mots au sujet d'une consigne quotidienne, c'est amusant sans doute, du moins au début

Mais très vite on dépasse les cent mots et la consigne devient très vite contraignante!

Raison pour laquelle je quitte le jeu ;-)

du moins pour l'instant!

[Dalva123]

Queneau, c'est pour la consigne ?

En tout cas, ce texte est très intéressant. Ecrire en peu de mots, c'est bien. Cela donne des textes où tout n'est pas dit et le reste est à imaginer.