Quand je réfléchis...
Je me rends compte que des choses du passé - qui ont beaucoup compté - finalement... Ne comptent plus tellement. Parfois, quand un certain type de mémoire fonctionne - et que je retrouve un climat, des silhouettes, des lieux - comme dans une brume... J'ai envie d'écrire. Et puis je me rends compte que l'histoire à laquelle je pense - en tant que telle, sans un contexte qui lui, serait intéressant, ne présente pas un grand intérêt.
Je me comprends.
Par contre, je me demande sincèrement comment je peux - dans les moments "down" - encore agiter des vieilles histoires de blogs, qui datent d'il y a treize ans !!! Treize ! Franchement ! Et certes, il y avait des blogueurs que j'aimais bien lire, mais je ne les connaissais qu'à peine! Il y en a que j'ai vu une fois, deux fois, trois tout au plus! Comment puis-je encore accorder de l'importance à ça? Qui n'en a aucune. Et honnêtement, les 9,999 / 10èmes du temps, je n'y pense jamais.
Par contre, l'approche du 15 août me remet quelques anecdotes - tout aussi peu importantes - en mémoire.
A propos du 15 août... Quand même... (Petit bémol)... J'avais l'habitude de souhaiter une bonne fête à ma mère. Elle avait comme prénom un dimininutif de Marie. Un jour (j'étais mariée), j'ai un peu attendu après lui avoir souhaité sa fête... Et, comme elle ne me disait rien, fidèle à mon trait de caractère qui consiste à tendre le bâton pour me faire battre, je lui ai dit, un peu marrie... "Et moi? Tu ne me souhaites rien?"
La réponse vint: "Non, tu n'es pas catholique, alors, je ne vois pas pourquoi je te souhaiterais une bonne fête..." - Ceci dit brut de décoffrage, sans aucune nuance... Vlan !
Ca, c'était tout ma mère... Quand je pense à facebook où l'on souhaite bonne fête tous les jours, à tous ceux qui portent des prénoms improbables... Où l'on dévide du bon lundi, du bon mardi, du bon mercredi, et tutti quanti... A tours de bras ! Honnêtement...
Bon. Je ne lui plus jamais dit "bonne fête" un quinze août. C'était de bonne guerre.
Mais c'est dommage... Même si, pour moi, bien sûr, le dogme de Marie est purement un symbole occidental et surtout médiéval... Mais soit.
Il vaut mieux préparer mon repas, manger, puis faire un peu de ménage sans trop réfléchir que de remuer tout ça...
Chercher une taie d'oreiller, vider une trousse tiens, pleine d'un maquillage que je n'utiliserai plus jamais... Et m'occuper du chat.