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Variations de regard
14 août 2020

Quand je réfléchis...

Je me rends compte que des choses du passé - qui ont beaucoup compté - finalement... Ne comptent plus tellement. Parfois, quand un certain type de mémoire fonctionne - et que je retrouve un climat, des silhouettes, des lieux - comme dans une brume... J'ai envie d'écrire. Et puis je me rends compte que l'histoire à laquelle je pense - en tant que telle, sans un contexte qui lui, serait intéressant, ne présente pas un grand intérêt.

Je me comprends.

Par contre, je me demande sincèrement comment je peux - dans les moments "down" - encore agiter des vieilles histoires de blogs, qui datent d'il y a treize ans !!! Treize ! Franchement !  Et certes, il y avait des blogueurs que j'aimais bien lire, mais je ne les connaissais qu'à peine! Il y en a que j'ai vu une fois, deux fois, trois tout au plus!  Comment puis-je encore accorder de l'importance à ça? Qui n'en a aucune. Et honnêtement, les 9,999 / 10èmes du temps, je n'y pense jamais.

Par contre, l'approche du 15 août me remet quelques anecdotes - tout aussi peu importantes - en mémoire.

A propos du 15 août... Quand même... (Petit bémol)... J'avais l'habitude de souhaiter une bonne fête à ma mère. Elle avait comme prénom un dimininutif de Marie. Un jour (j'étais mariée), j'ai un peu attendu après lui avoir souhaité sa fête... Et, comme elle ne me disait rien, fidèle à mon trait de caractère qui consiste à tendre le bâton pour me faire battre, je lui ai dit, un peu marrie... "Et moi? Tu ne me souhaites rien?"

La réponse vint: "Non, tu n'es pas catholique, alors, je ne vois pas pourquoi je te souhaiterais une bonne fête..." - Ceci dit brut de décoffrage, sans aucune nuance... Vlan !

Ca, c'était tout ma mère... Quand je pense à facebook où l'on souhaite bonne fête tous les jours, à tous ceux qui portent des prénoms improbables... Où l'on dévide du bon lundi, du bon mardi, du bon mercredi, et tutti quanti... A tours de bras ! Honnêtement...

Bon. Je ne lui plus jamais dit "bonne fête" un quinze août. C'était de bonne guerre.

Mais c'est dommage... Même si, pour moi, bien sûr, le dogme de Marie est purement un symbole occidental et surtout médiéval... Mais soit.

Il vaut mieux préparer mon repas, manger, puis faire un peu de ménage sans trop réfléchir que de remuer tout ça...

Chercher une taie d'oreiller, vider une trousse tiens, pleine d'un maquillage que je n'utiliserai plus jamais... Et m'occuper du chat.

de tout et de rien

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Commentaires
M
Désolée je me suis trompée dans l'adresse de mon blog, je vais la remettre, bon après midi.
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M
Bonjour Pivoine, j'étais sur overblog avant de migrer sur eklablog, et je pense aux commentaires échangés sur mon premier blog, maintenant tout est changé, de la méchanceté gratuite et surtout des mythomanes semant la zizanie, enfin la vie est faite de tout.<br /> <br /> Amitiés
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E
Quoiqu'on fasse le passé nous a marqué et formaté, on ne peut rien changer. On a tous trouvé, et on trouvera toujours des personnes qui nous donnent la honte ou qui sont agressives. Pour ce qui est des liens virtuels qui empoisonnent, autant les supprimer, on n'est pas sur internet pour se compliquer la vie.
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P
Non, Bonheur du Jour... je ne crois pas. C'est dommage. Je l'ai tout de même beaucoup laissé dire et faire... et c'est curieux que cela apparaît plus sur le tard. Je crois que nous étions extrêmement différentes, que certains côtés de ma personne devaient lui être absolument incompréhensibles et qu'au lieu de nous exprimer sur ces différences, nous restions chacune dans notre bulle. <br /> <br /> Mais j'avoue qu'il y a des côtés de sa personnalité que je ne comprends pas non plus. Mais bon... dans l'ensemble je ne discutais pas. <br /> <br /> Sauf sur ce que nous avions en commun.
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B
Mais y a-t-il de "bonnes" guerres ? <br /> <br /> Bonne journée.
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Variations de regard
Variations de regard

Quartz Rose ou pas, je suis toujours Pivoine... Me revoici, avec, pour fil conducteur, des souvenirs de Bruxelles, des balades en d'autres lieux. Donc, musardons ensemble, un peu au hasard, nous verrons bien où nos pas nous mènent

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