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Variations de regard
3 février 2022

Ma grand-mère Julia...

Sur ce collage, (basique), en haut,  l'ancienne église de St Job,  place St Job (la nouvelle église date de 1913). Je ne me souviens plus si elle a brûlé, ou si elle a été détruite parce que devenue trop petite. 

En-dessous, il y a une photo avec un manège de chevaux de bois adossé à l'église,  avec une petite fille à côté.  La date sur l'original est difficile à déchiffrer,  1907 ou 1908. Ces photos viennent d'un groupe sur Uccle. 

En tout cas,  ma grand-mère maternelle,  Julia Joséphine, que je n'ai pas connue, (puisqu'elle est morte en 1947, dix ans avant ma naissance), habitait au Vivier d'Oie,  chaussée de St Job. Devenue plus tard l'avenue du prince de Ligne. Elle devait avoir 9 ou 10 ans et trois frères,  dont elle s'occupait.

Celui qui a repris la forge et le café,  mais pas pour longtemps... (il y a d'ailleurs un "trou" entre la mort de mon arrière grand-père (le mari de "Boman"), juste avant sa fille aînée, en 47.  Et  le mariage de mes parents, en 50.  Et le remariage de mon grand-père, en 50 aussi.  Qu'ont-ils fait?  Que sont-ils devenus?  Mystère... 

Il y avait un frère agent de police,  également à Saint Job,  et un frère encore plus jeune,  réputé alcoolique. 

Il y a fort à parier que la petite Julia a connu ce manège...  et peut-être même la petite fille ou l'adolescente qui pose sur la photo. 

- d'après ma mère,  ma grand-mère a rencontré mon grand-père en 1918... dans le café familial qui n'était ouvert que pour quelques amis. La guerre n'était pas encore finie. D'après ma mère,  cela se serait passé un 21 juillet... sauf erreur de ma part (ou enjolivements de la sienne...) mais je ne peux plus le lui demander. 

Mes grands-parents se sont rencontrés dans un café,  d'un côté comme de l'autre... ma tante est née le 3 février 1921 et ma mère,  le 3 mai 1924. 

Mes parents se sont rencontrés dans un club dansant en 1945 (le Twenty one)...

Mon frère et sa première épouse sur les bancs de l'école supérieure...

Mon ex-mari et moi,  dans une école aussi, sauf que nous étions collègues... 

Et mon fils et sa compagne également sur les bancs de l'école.  De traduction,  cette fois.  Avec Erasmus à la clef. Et sans mariage. Ce qui simplifie grandement la vie des familles ! 

Cupidon ne frappe pas au hasard...  Je veux dire que tout ça est très sociologique... 

1) la place St Job, 

2) les 2 Clés,  la taverne, porte de Namur, où mes parents et les deux familles ont mangé,  après leur mariage,

et 3) mes parents. 

Collage

Les deux clés

1945 ou 46

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Commentaires
P
Oui Claude. Nos enfants ou petits enfants ont de la chance. Ma grand-mère est morte jeune, elle n'avait que 49 ans (et surtout la tuberculose)... ça plus la malnutrition de la guerre. Et ils n'ont pas été les plus à plaindre.
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P
La photo du bas a été prise en ville, sur les boulevards. Il y avait des photographes en différents endroits de Bruxelles (je suppose que cela se faisait dans d'autres villes aussi) qui photographiaent les passants. Les photos que j'ai datent surtout d'après la guerre, bien sûr. 45, 46, 47... mon frère a des photos de mon père en Indochine. Entre 1946 et 1948.
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C
Des artistes ces professionnels de la photo nb argentique , celle du bas a un peu bistré ce qui n'enlève rien à cet excellent cliché. Actuellement pratiquer cet art de photographie papier est un jeu d'enfant du clic puis la chambre noire et les tirages , je n'ai aucune photo de mes parents cause guerre de 39-45
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C
je n'ai connu que ma grand-mère paternelle, papa étant l'aîné ... quant à ma grand-mère maternelle elle était morte avant ma naissance, maman étant l'avant-dernière d'une famille de onze enfants ... <br /> <br /> quand je pense que mes trois petits-bouts ont connu leur arrière grand-mère maternelle ... <br /> <br /> c'est bon de se souvenir ...<br /> <br /> amitié .
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Variations de regard
Variations de regard

Quartz Rose ou pas, je suis toujours Pivoine... Me revoici, avec, pour fil conducteur, des souvenirs de Bruxelles, des balades en d'autres lieux. Donc, musardons ensemble, un peu au hasard, nous verrons bien où nos pas nous mènent

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