(Suite du 366 réel d'hier) - l'Ecran.

Lorsque nous faisons une marche Adeps, et quand c'est possible, nous aimons bien musarder, regarder, photographier, humer, respirer, bavarder, éternuer, rigoler, boire un café, une eau, croquer dans un biscuit, une pomme, et profiter du patrimoine - forestier quand on est en pleine nature (il y a de petites réserves naturelles merveilleuses que l'on découvre, parfois) ou urbain.

Hier, je dois reconnaître que nous avons beaucoup tourné pour prendre la rue de la Senne (lieu de rendez-vous) dans le bon sens (et pas dans le sens interdit). Nous sommes passées plusieurs fois devant la caserne des Pompiers sans voir l'immense banderole qui crevait les yeux "Point vert Adeps". Nous nous étions dit qu'à Rebecq, il y aurait peut-être beaucoup de monde. Et puis, je le répète, on connaît Rebecq comme notre poche et d'ailleurs, on y va demain (ce dont je suis très contente).

Il faut d'abord attacher nos chaussures de marche (un sport en soi!) puis se décider sur ce qu'on va prendre, à part la bouteille d'eau et la pomme pour la soif, écharpe ? Parapluie ? Veste ? Burkini ? J'oublie l'inévitable pain saucisse, ketchup ou moutarde? Crudités ou non? Que nous sentons à une lieue de là (je ne sentais rien, mais bon!)

Après un kilomètre, on peut retirer le capuchon et l'écharpe, parce qu'il ne peut plus, après deux kilomètres, on commence à avoir chaud, passé deux kilomètres et demi, on peut franchement nouer l'écharpe et la veste autour de la taille et vider la bouteille d'eau (ça pèse, 500 ml d'eau !)

Il y a les arrêts photos pour la toile d'Arachnè scintillante de gouttes de pluie, la brasserie je lis "du PROCRE" mais je me demande si ce n'est pas plutôt du PROGRES, la Collégiale, de multiples potales, un café où prendre l'équivalent du fameux repas fruits de nos amis.

Quand nous marchons avec eux, nous partons vers onze heures - midi, faisons un "repas fruits" après une heure et demie de marche à peu près, (avec kiwi, pêche coupée en morceaux ou orange, noix, 2, 3 ou 4 graines de quelque chose...) et puis, vers deux heures, c'est le pique-nique, avec le petit bol en porcelaine de vin rouge et la sieste (et les piqûres de tiques o;) On finit de marcher en général vers 18 heures et on va manger dans une chouette petite auberge, pour le moment, ma préférée est à Beersel et me rappelle terriblement une vieille auberge, aussi dans le Brabant flamand, à Wemmel, au bord d'un étang, qui s'appelait "chez Balcaen".

On regarde tout, l'ancien chemin rénové et aménagé en promenade dit du Cimetière, les maisons ouvrières, la maison que l'on suppute de l'ingénieur ou de l'ingénieur en chef ou du Brasseur (tout un roman s'ébauche, comme dans "Un pont entre deux rives"), les jardins, les murets, le chemin de fer, la montée vers la Collégiale, ça, ce sera pour après...

Car on est en plein week-end du Patrimoine et à Soignies, on est censé avoir accès aux églises, chapelles, potales, etc.

On a donc poussé une pointe jusqu'à la Collégiale (qui était l'église d'un "chapitre" de chanoines et dédiée à Saint Vincent), où deux guides faisaient une conférence sur l'architecture et la liturgie... On a visité le petit musée avec le Trésor, dont voici quand même un joli exemple...

Comments

[Pivoine]

Le fameux petit train du Bonheur o:))) - je l'ai pris à l'Ascension 1989, mais je n'ai pas mangé de saurets grillés, juste les steacks sur pierre de la taverne du Tennis... Walrus, vous aviez bu combien de bouteilles de la Meilleure ???

[Walrus]

Nous avons assisté aux fêtes d'inauguration du chemin de fer touristique de Rebecq, il y avait une expo dans les locaux de l'ancienne brasserie et dans la forge du moulin, le long de la Senne, ils utilisaient le feu de forge pour griller des saurets et cuire des patates à casaque. En rentrant à Bruxelles on a même glissé les arrêtes (emballées) des saurets dans la boîte aux lettres de nos copains pour les consoler de n'avoir pu nous accompagner :-)