Brèves de l'hiver (3)
J'aime bien "Les impromptus littéraires". (Et pas que ce site d'ailleurs). Je les suis depuis dix ans. Je n'écris pas tout le temps, je n'envoie pas toujours de participation, soit parce que je repousse l'écriture d'un texte sur un thème qui m'inspire, et que finalement, le délai est passé, soit parce que je ne vois pas ce que je pourrais écrire sur le thème de la semaine.
En l'occurrence, le thème de la semaine est "une pincée de sel". "J'ai rajouté une pincée de sel".
Et ce qui m'est venu, c'est une image. Une infographie. Erotique. Enfin, vaguement érotique. Dans mon ancien blogue, de Pivoine Blanche, je publiais pourtant les croquis de modèle vivant que je faisais chez "Graphite" (un groupe d'artistes qui se réunissait - et se réunit encore - à Genval, le jeudi, pour trois bonnes heures de croquis de modèle vivant). Allez, je vais quand même mettre le lien.
Mais curieusement, je n'ai jamais considéré le croquis de modèle vivant comme un travail érotique ou sur l'érotisme. Je ne l'ai jamais utilisé comme tel non plus. Je ne peux pas expliquer. Sans doute ai-je plutôt vu cela comme des "gammes". Et un apprentissage en vue de faire du portrait.
Mais quand je fais une composition avec du nu, c'est érotique. Enfin, dans mon esprit.
En ce qui concerne la pincée de sel, je ne vais évidemment pas envoyer une photo, c'est totalement hors sujet. Sauf si j'écrivais un texte.
Encore que. Je pourrais la publier ici, mais je n'ose pas. Voilà, c'est là le problème. Parce que je pense à mes lecteurs en me disant, "qu'est-ce qu'ils vont penser?" - Pourtant, ce ne sont pas les dessins plus ou moins érotiques qui manquent sur la Toile et dans les blogues. Et je ne parle pas du reste ni du pire. Et un dessin, comme un écrit, n'est jamais que la prolongation d'un fantasme, qui, en aucun cas, n'est la réalité. En outre, un fantasme n'a jamais fait de mal à personne ni tué qui que ce soit.
Tant que cela reste un fantasme (ceci n'engage que moi).
Mais je suis mal à l'aise avec ça... Ce qui n'empêche que je vais peut-être quand même publier la composition (en tout petit - bon, je sais bien qu'on peut l'agrandir!) D'autant plus qu'il ne s'agit quand même pas de modèles d'aujourd'hui. J'ai utilisé - en partie, un bout de photographie d'un photographe du passé, Jean-Marie Auradon (1887 - 1958) et un bout de photographie (que j'avais faite) des usines Melotte, à Gembloux... Usines qui sont à l'état de ruines.
***