Euréka
Il y a quelques années déjà, je ne sais pas combien de temps, j'ai trouvé la trace d'une lointaine cousine du côté maternel, via facebook. Enfin, j'en étais sûre.
J'avais rentré le nom de son père, qui était une personnalité, dans la police, et j'ai fini par trouver son faire-part de décès (il est né le 21 septembre - comme moi - bon, en 1925). Et son nom à elle, forcément.
Evidemment, du côté maternel, j'ai des cousins proches. J***, né au Congo, en 1948 je pense, habite rue du Ham, dans la maison que mes grands-parents maternels ont achetée, juste avant la guerre 40-45, la maison que je sentais "hantée", les dernières fois où j'y suis allée.
Il s'est marié et il a eu un fils, développeur informaticien, qui doit avoir 40 ans, et dont j'ignore s'il est marié ou non, où il habite, bref, à peu près tout - mon cousin et moi, nous nous sommes brouillés lors de la séparation d'avec mon mari. Ca arrive souvent avec les amis, mais jusqu'à la famille, il faut le faire.
Ma cousine Michèle - celle qui est partie vivre à Florence en 1970-71, a disparu corps et biens. Mon père avait scratché son nom de femme mariée, (son mari est sarde), dans le carnet d'adresses familial, après la mort de ma mère, et c'est dommage. Elle, elle aurait peut-être répondu, si je lui avais écrit (je n'en sais rien). Je ne connais pas le nom de son mari, je sais qu'ils habitent ou habitaient près de Cagliari, mais où ? Mystère. Je l'ai vue pour la dernière fois au nouvel-an 1994-1995.
Reste une petite-cousine, ma mère et ma tante avaient ce cousin, François, qui s'est marié tardivement et a eu une fille, c'est cette fille que j'ai contactée, sur facebook, et qui vient seulement de trouver mes messages... Et de me répondre, plutôt stupéfaite.
On verra ce que ça donne.
Mais cela fait une effet curieux, au-delà du voile épais que ma mère a étendu sur sa famille et l'histoire de sa (de notre) famille, il y a un pont possible, mais il est difficile de savoir ce qu'il en sortira, parce que qui dit que son père n'a pas été aussi discret sur sa famille que ma mère sur les siens?
Egide (le forgeron) + sa femme ("Boman") (tenancière du café chaussée de Saint-Job),
ont une fille, Julia Joséphine (née en 1898)
et trois ou quatre fils (l'un d'eux est décédé en bas âge, c'est ma grand-mère qui l'a tenu, mort, entre ses bras).
Ici, elle est bien évidemment avec deux de ses frères, mais il est difficile de dater cette photo - peut-être est-ce avant son mariage.
Plus tard, ma grand-mère épouse mon grand-père, Jules Piter, qui devient publicitaire et ils ont deux filles,
ma tante (née en 1921) et ma mère (née en 1924).
***
Incroyable, on commence à en parler, mais il y a de fameuses lacunes, de part et d'autre(s). Enfin, on est arrivée à se mettre d'accord sur notre lien de parenté. Quand je lui ai dit que ma mère parlait toujours de "son oncle du Pont" (le pont à Uccle Saint-Job qui passe au-dessus du chemin de fer et fait l'avenue Jean-Pierre Carsoel, avec anciennement le tram 18 et maintenant, le 92, elle m'a répondu qu'elle avait effectivement grandi là, dans la maison de ses grands-parents).
Il se peut que ma mère et ma tante aient eu d'autres cousins dont elles nous auraient caché l'existence.
Encore une histoire de famille, sans doute...